Guerre en Ukraine : traitement médiatique de 3 années de conflit

24 février 2022, les sirènes retentissent à Kiev et dans les grandes villes ukrainiennes, Vladimir Poutine a lancé ce qu’il présentait alors comme « une opération militaire spéciale ». Trois longues années et plusieurs centaines de milliers de morts plus tard, les combats font toujours rage, l’armée du Kremlin occupe près de 20% du territoire ukrainien, tandis que les troupes de Volodymyr Zelensky se sont emparées d’une petite portion du territoire russe dans la région de Koursk. Crise énergétique, pénurie de matériaux, réfugiés par millions… alors que le conflit a déjà déstabilisé l’Europe ces 3 dernières années, ce triste anniversaire est marqué par le retour aux affaires de Donald Trump. D’un appel direct à Vladimir Poutine par le nouvel hôte de la Maison blanche, peu apprécié par le dirigeant ukrainien, aux déclarations de son administration qui relèguent les européens au second plan, le conflit est un révélateur des fractures profondes entre les pays occidentaux et des évolutions de « l’ordre mondial » qui prévaut depuis la fin de la guerre 39-45.    

A court terme, allons-nous vers une paix plus ou moins juste ou vers une 4ème année de guerre ?

Plus de 1000 jours après l’invasion de l’Ukraine, comment le sujet est-il désormais traité par les médias français ? L’actualité et le quotidien ont-ils pris le pas sur ce conflit aux portes de l’Europe ? L’espoir d’un accord de paix proche a-t-il une incidence sur le traitement du sujet ? Quelles personnalités associées au conflit sont sur le devant de la scène médiatique ?

Première plateforme de  veille médias, Tagaday publie les résultats d’une étude inédite réalisée sur  un corpus de 410 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 400 programmes  différents pour 2 400 heures par jour indexés en temps réel), et 3 000 titres  de la presse française et sites du web éditorial.  

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Avec 931 352 contenus médiatiques en 2024, la Guerre en Ukraine est restée à un très haut niveau de visibilité l’an dernier (-7% par rapport à 2023). 3 principaux pics de traitement ont été relevés, pour les 2 ans puis les 1000 jours du conflit, ainsi que lors de la visite de Volodymyr Zelensky à Paris début juin. Ce dernier pic s’explique aussi par l’annonce par Emmanuel Macron à cette occasion de la livraison d’avions de chasse Mirage 2000 – 5 à l’Ukraine, qui marquait une étape supplémentaire dans l’engagement de la France dans ce conflit.

Pour bien mesurer l’impact toujours très important de ce thème dans les médias, la plateforme Tagaday l’a comparé à 3 autres sujets majeurs et structurants de l’année 2024. Ainsi, le volume de contenus médiatiques sur la guerre en Ukraine est sensiblement équivalent à celui sur le conflit entre Israël et le Hamas (938 832 papiers en2024), et également proche de la couverture en volume cumulé de la très forte actualité politique française en 2024 (959 582 papiers autour de la dissolution de l’Assemblée nationale, pour les élections législatives et la constitution de 3 gouvernements…). Seuls les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont enregistré une couverture médiatique assez nettement supérieure sur l’année (1,2 millions de contenus).

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La sidération Trump

Alors candidat pour l’élection présidentielle américaine, Donald Trump promettait de stopper la guerre en Ukraine en 24 heures. S’il a depuis fait machine arrière, rattrapé par la réalité des faits et de la situation réelle du conflit, il poursuit les déclarations clivantes et s’impose au centre de l’attention médiatique.

Il est de loin la personnalité la plus associées à cette guerre dans les médias, devant Vladimir Poutine qui était 1^er depuis 2022, et Volodymyr Zelensky. Autre point notable, la « part de voix » du Président américain parmi ce trio est de 48%,loin devant ses homologues russes (31%) et ukrainien (21%). Ses dernières déclarations concernant des négociations pour un possible accord de paix le propulseront-ils encore plus haut dans le classement ?

Au moment de la réalisation de cette étude, il est encore trop tôt pour mesurer le réel impact des dernières déclarations politiques sur le traitement du conflit par la presse, et notamment sur la possible montée en puissance de sa couverture médiatique, autour d’un accord de paix ou sur l’échec de cette démarche.

Méthodologie : étude réalisée sur la base de l’analyse de 5 400 programmes d’information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2 400 heures quotidiennes) et d’une sélection de 3 000 publications de presse écrite (titres de la presse imprimée et sites web éditoriaux). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois. 

A propos de Aday, éditeur de la plateforme de veille médias Tagaday

Aday indexe et archive en continu toute la presse écrite, Web ou papier, la télévision et la radio. La plateforme Tagaday analyse et restitue à une clientèle de décideurs et de communicants les contenus pertinents et toutes les retombées médias de leurs alertes : veille de crise, de la concurrence, de la réputation…  Revues de presse, panoramas et bilans, analyses quanti et quali, recherches d’archives : tous les services Tagaday rémunèrent les éditeurs par un prélèvement à la source s’appuyant sur un marquage numérique traçant chaque contenu et chaque usage de chaque client. Avec toute l’intelligence artificielle nécessaire et ce qu’il faut d’esprit, Tagaday sert le marché de la veille et de l’analyse des médias avec une précision et une rapidité inégalées.

En savoir plus sur Aday et Tagaday, la 1ère plateforme de services de veille des médias : www.aday.fr

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Contacts presse

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