Ukraine : 1 an de guerre dans les médias
Dans la nuit du 23 au 24 février 2022, Vladimir Poutine lançait son « opération militaire spéciale ». Huit ans après l’annexion de la Crimée et le déclenchement de la guerre du Donbass qui a suivi, l’offensive russe en territoire ukrainien – qui ne devait durer que 3 jours selon les stratèges russes les plus optimistes – est plus que jamais d’actualité avec des conséquences mondiales majeures.
En partenariat avec l’Institut Action Résilience, Tagaday, plateforme n°1 des médias français et observateur privilégié de la scène médiatique hexagonale, a mesuré l’évolution de la visibilité médiatique du conflit en Ukraine dans la presse écrite, imprimée et en ligne (3 000 titres de la presse nationale, régionale et locale) et dans les médias audiovisuels (410 chaînes et stations TV/radio nationales, régionales, locales soit plus de 5 500 programmes différents pour 2 400 heures par jour).
Plus de 4 sujets par minute consacrés à la guerre en Ukraine depuis 1 an
2 296 325. C’est le nombre de citations de la guerre en Ukraine dans les médias français depuis février 2022, soit une moyenne de plus de 6 000 par jour. Le pic hebdomadaire intervient logiquement, au lancement de l’invasion militaire avec un cumul de 141 907 citations du 1er au 7 mars 2022. Une semaine record durant laquelle la pression médiatique frôlait les 20%, autrement dit 1 sujet sur 5, toutes typologies de médias confondues, était consacré au conflit.
Pour comparaison, la pression médiatique liée à la réélection d’Emmanuel Macron durant la semaine qui a suivi le second tour de la présidentielle en avril 2022 était de 8%, soit 1 papier sur 12,5. Dans l’histoire médiatique récente, seul le 1er confinement au début de la pandémie Covid-19 a généré une couverture médiatique plus importante (mars à mai 2020 avec plus d’1 article sur 3).
Sur un an, près d’1 sujet sur 15 dans les médias évoque la guerre en Ukraine (6,1% de pression médiatique).
Pour Cédric Mas, historien militaire et Président de l’Institut Action Résilience, ce traitement médiatique inédit par son volume, sa durée et sa densité trouve son explication dans plusieurs facteur principaux :
- La proximité géographique du conflit : les images du conflit renvoient à des paysages, des tenues qui sont proches des populations d’Europe occidentale, ce qui ne peut que les impliquer au contraire d’autres conflits tout aussi dramatiques mais plus lointains ;
- L’action des belligérents : ce conflit est autant une guerre conventionnelle qu’informationnelle et les actions de propagande et d’influence menées par les deux pays belligérents a indubitablement participé à une surreprésentation du conflit dans les sujets traités par les médias. La fascination pour la guerre : les images et les récits de guerre ont toujours exercé une fascination sur le public : « Les combats, la violence, ne sont pas seulement photogéniques, ils sont aussi « phyto-géniques », générateurs des récits les plus palpitants, ceux qui nous font frissonner et communier. » ;
- Le conflit touche de multiples aspects de la vie quotidienne des Français (voir plus bas). L’intérêt du grand public pour le conflit en Ukraine transcende les générations, les catégories socio-professionnelles et les clivages politiques. Il a déjoué pour l’instant les prévisions pessimistes sur un désintérêt ou un oubli inéluctable (surtout annoncé en juin-juillet 2022), mais rien ne dit qu’il va se poursuivre en 2023 et après.
Tout dépendra des évènements à venir et particulièrement des opérations militaires à venir.
Médias audiovisuels, presse écrite : une différence de traitement significative
Comme dans tout conflit armé, le traitement médiatique aborde nécessairement la question militaire. Tentative de conquête et résistance autour de Kiev au début de l’invasion, massacre de Boutcha, prise de Marioupol, libération de Karkhiv et contre-offensive de Kherson, affrontements meurtriers interminables de Bakhmout… Les rebondissements de la guerre sont particulièrement médiatisés entre livraisons d’armes occidentales, salves de missiles russes sur les villes ukrainiennes sur fond de menace nucléaire à peine voilée.
Parallèlement, les multiples conséquences économiques et sociales ont également capté l’attention des médias. Au global, si plus de la moitié des sujets consacrés à la guerre en Ukraine abordent ses aspects militaires, 40% traitent des conséquences humaines et économiques qui secouent le monde. Une proportion moins significative (9%) est consacré à d’autres dimensions relevant de l’incarnation du conflit (portraits de Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky) ou de l’analyse des sociétés russes et ukrainiennes.
On observe une différence significative entre le traitement par les médias audiovisuels et la presse écrite. 57% des sujets TV & Radio abordent la question militaire, contre 38% des sujets de la presse écrite. A l’inverse, près de la moitié des sujets de presse écrite (49%) évoquent les conséquences économiques et sociales contre 36% des sujets audiovisuels. Le traitement par les médias en ligne est lui « équilibré », avec 44% de « sujets militaires » et 43% de « sujets éco-social ».
Cédric Mas. L’une des spécificités du conflit est qu’il concerne de larges pans de la vie des Français : c’est une guerre largement médiatisée déjà, mais qui a des conséquences directes en France :
- Prise de conscience de la nécessité d’une défense nationale dans toutes ses composantes (armée de terre, aviation, marine, et dissuasion nucléaire, mais aussi industrie de guerre) ;
- Renvoi à des périodes bien connues de l’histoire de France (tranchées de la guerre de 1914-1918, scènes d’occupations et de libérations de 1940-44…) ;
- Politique internationale avec le jeu des alliances qui se dessine à travers le Monde entier, les questions de l’OTAN et de l’Union Européenne ;
- Influence économique : rupture des approvisionnements énergétiques avec la Russie, sanctions économiques, inflation, nécessité d’investir dans le rétablissement d’une industrie de défense ;
- Questions sociales avec la mobilisation autour de l’aide humanitaire et de l’accueil des réfugiés ukrainiens ;
- Enfin les discours des belligérants renvoient explicitement au mode de vie et aux valeurs affichées par la Société française, que ce soit pour les louer ou les dénoncer.
Plus d'un demi-million de citations pour Vladimir Poutine
Avec plus d’un demi-million de citations depuis un an, Vladimir Poutine est très nettement la personnalité la plus citée en lien avec la guerre en Ukraine, devant Emmanuel Macron (389 722 citations) et le président ukrainien Volodymyr Zelensky (292 346 citations).
Assez loin derrière, suivent Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz, puis Boris Johnson qui a pourtant quitté ses fonctions en septembre dernier. Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères arrive 8ème, derrière son homologue russe Sergueï Lavrov, alors que le ministre des Armées Sébastien Lecornu arrive, lui, en 14ème position juste devant le chef de la milice Wagner Evgueni Prigojine.
Cédric Mas. La prédominance des leaders politiques des pays belligérants et des pays les plus impliqués ou associés au conflit n’est évidemment pas une surprise. On notera également la présence des responsables du gouvernement français les plus concernés par ce conflit en Europe (Ministre des Affaires étrangères et Ministre des armées). Ce qui est plus remarquable est la présence dans cette liste des 15 noms les plus cités, de Prigojine, chef d’un groupe mercenaire directement engagé dans la conduite des opérations militaires.
C’est la seule personnalité directement liée aux opérations militaires (même s’il n’est pas stricto sensu un des chefs militaires du conflit) qui fait partie de ce panel, ce qui est un signe de ce que les belligérants n’ont pas encore réussi à imposer dans les médias et dans les opinions publiques des personnalités militaires suffisamment célèbres. Les Russes car trop de chefs militaires se sont succédé en quelques mois à la tête des opérations, les Ukrainiens par défaut de mettre en valeur leur leadership militaire.
De plus, la présence majoritaire de personnalités politiques civiles nous indique que la couverture médiatique du conflit en France privilégie pour l’instant les dimensions diplomatiques et politiques d’un conflit qui est pourtant une guerre conventionnelle de haute intensité.
Enfin, la présence écrasante de Vladimir Poutine parmi les personnalités associées au conflit (cités presque deux fois plus que le Président ukrainien, et plus du triple que le Président des États-Unis) est directement en lien avec la responsabilité du dirigeant russe dans le déclenchement et la continuation de la guerre. La propagande russe qui cherche à reporter cette responsabilité sur les Ukrainiens et/ou les Occidentaux n’a pour l’instant pas réussi à modifier cette représentation dans les médias d’une guerre voulue par un seul homme.
"Ukraine : 1 an de guerre dans les médias" : Synthèse par Cédric Mas, historien militaire et Président de l'Institut Action Résilience
Une guerre conventionnelle mais aussi informationnelle
Le conflit en Ukraine allie donc des opérations de guerre conventionnelle (terrestre, aérienne et navale), mais aussi moderne dans le sens où elle englobe tous les milieux et domaines de conflictualité. Rappelons que pour la France, il existe cinq milieux de confrontation (terre, mer, air, espace et cyber) et deux champs de confrontation (électromagnétique et informationnel).
Et le champs informationnel a pris un essor inédit parce-que les moyens d’action ont été démultipliés et surtout décentralisés : plus que dans les guerres précédents, chaque individu est devenu autant une cible des opérations informationnelles, qu’un « capteur » et donc un acteur de cet affrontement. Un téléphone portable et une connexion internet suffisent à chacun pour agir dans cet affrontement gigantesque en diffusant images, sons, données et même coordonnées qui peuvent devenir des informations décisives pour les opérations.
Les belligérants ont préparé le conflit en mobilisant leurs moyens dans le champ informationnel et médiatique : l’Ukraine pour obtenir le soutien militaire et politique international indispensable pour espérer résister à l’armée russe, et la Russie pour démobiliser et démoraliser les Ukrainiens comme les opinions publiques internationales et empêcher l’aide à la résistance militaire ukrainienne.
Les médias confrontés à l’affrontement des deux récits
C’est ainsi que deux récits se sont affrontés dès les premières heures de l’invasion.
Pour Moscou, l’invasion est justifiée d’abord par la défense des russophones du Donbas et des autres régions du Sud et de l’Est de l’Ukraine, prétendument persécutés et agressés par un pouvoir politique à Kyiv qualifié de « nazi ». Dans le même temps, Vladimir Poutine s’est présenté comme le héraut de tous les peuples humiliés ou dévalorisés par l’Occident, tous ceux qui voulaient se venger des puissances américaines et européennes présentées comme décadentes et dominatrices, qui n’avaient de cesse de proclamer des valeurs démocratiques et valorisant les différences et libertés individuelles pour mieux saper toute résistance à leurs ambitions hégémoniques.
Pour les Ukrainiens, il s’agit d’une guerre d’agression, violant les règles du droit international, menée par une armée multipliant les crimes de guerre et au service aveugle de l’ambition d’un homme de rétablir un empire colonial.
Tous les médias dans le monde ont été pris dans cet affrontement de récits. Mais en France, très vite, les images des combats et surtout des populations ukrainiennes pourtant russophones s’opposant sans armes aux colonnes de blindés ont entraîné le succès du narratif ukrainien, porté aussi par la personnalité médiatique du président Volodymyr Zelensky.
Les premiers succès militaires ukrainiens ont permis d’alimenter ce succès initial, dans le cadre d’un conflit qui a envahi le débat public en France en pleine campagne électorale (élections présidentielles des 10 et 24 avril 2022, puis élections législatives des 12 et 19 juin 2022).
La découverte des massacres de Boutcha au début du mois d’avril a solidifié le succès initial ukrainien dans le champs informationnel.
Il convient de noter que l’évolution naturelle vers une baisse d’intérêt pour tout évènement médiatique au fur et à mesure du temps qui s’écoule depuis son déclenchement a été contrariée pour les raisons déjà exposées.
On identifie trois inflexions dans la tendance naturelle à la baisse du volume de couverture du conflit par les médias :
- Début avril, avec la découverte des massacres commis par les Russes dans les territoires évacués au Nord-ouest de Kyiv (Boutcha, Irpin…)
- Début septembre, avec le succès de l’offensive foudroyante des Ukrainiens à Izyoum – Kharkiv
- Mi-novembre, avec la libération de Kherson et de tout le terrain occupé par les Russes au Nord du Dnipro.
Au-delà de ces trois éléments visibles sur le graphique, nous rappelons que nous avons identifié plus haut quatre séries de facteurs structurels qui expliquent que même sur un plus long terme, l’intérêt des médias et du public pour ce conflit peut se maintenir à un niveau plus élevé que celui constaté pour d’autres conflits et même d’autres événements d’une même durée :
- La proximité géographique va continuer : l’accueil des réfugiés partout en France (enfants ukrainiens scolarisés) et tenue de conférences internationales régulières pour le soutien à l’Ukraine et pour les actions diplomatiques en vue de mettre fin au conflit, les dirigeants des différents pays cherchant à jouer un rôle dans son règlement ;
- Les actions des belligérants : on assiste actuellement à une relance des actions informationnelles russes (avec une adaptation du récit suite à l’échec initial subi) et une réorientation des actions ukrainiennes vers l’objectif d’empêcher le désintérêt et l’oubli du conflit (lutte contre le phénomène dit « Ukraine fatigue ») ;
- Le renouvellement permanent des images et codes graphiques attachés au conflit : nous sommes passé des images de soldats russes face à des civils, à celle de combats vus depuis des drones en passant par les images de carcasses de blindés, celles de bombardements d’artillerie intensifs, de scènes de liesse de libérations et de tranchées… Les matériels, les uniformes et les marques (sigles) changent souvent et retardent la lassitude naturelle ;
- L’impact du conflit sur la vie économique et sociale française va se poursuivre et ramener en permanence les médias vers la guerre en Ukraine. Cette guerre localisée dans certaines parties de l’Ukraine est aussi un « sujet global » pour ses conséquences politiques, économiques et sociales dans le monde, en Europe et en France. Augmentation des prix de l’énergie, pénurie alimentaire et de matériaux, tous les pans de la société sont touchés et le sujet est présent sous une forme ou une autre dans des médias et rubriques différentes. Les plumes de journalistes, généralistes comme spécialisés, sont mobilisées sur de nombreux sujets (international, politique, économie, immobilier/BTP, énergie, etc.) et autour de thématiques touchant le quotidien des Français (inflation, consommation, etc.). Au niveau franco-français et sur un plan politique, après 3 années de pandémie, l’ambition de souveraineté énergétique est venue s’additionner à la volonté de réindustrialiser le pays.
Théâtre de guerre et théâtre médiatique : entre imaginaire collectif et réalités concrètes
Deux récits pour un conflit, mais aussi une guerre qui renvoie à beaucoup d’imaginaire : la guerre en Ukraine parle facilement à toutes et tous, et constitue donc un sujet aussi facile qu’incontournable pour les médias.
Nous avons déjà évoqué les images de combats rappelant ceux dans les tranchées de 14-18, dans les ruines de Stalingrad, ou les scènes d’occupation et de libérations. Mais il y a aussi les images tirées des conflits futuristes : le rôle majeur joué désormais par les drones (aériens et navals en attendant l’engagement au combat des drones terrestres) mais aussi les aspects de guerre électronique, électromagnétique et cyber.
Il faut rappeler que la particularité d’un drone étant d’être vidéoguidé, chaque engin qu’il soit drone de reconnaissance aérienne ou de combat ou même suicide, produit des images indispensables pour le radioguidage par son opérateur. Ces images (classiques ou infrarouges) constituent une mine inépuisable pour les médias.
Mais il convient aussi d’ajouter les actions des belligérants : les Russes et surtout les Ukrainiens ont facilité l’accès au conflit des journalistes (enregistrement en ligne, contrôle aux check-points par QR codes…). A part lors de rares périodes de black-out localement décidées par le commandement (par exemple pendant les offensives ukrainiennes contre Kherson en août puis octobre 2022), les médias ont un accès privilégié au front et aux opérations.
Toutes les personnalités politiques et même culturelles sont enrôlées dans le conflit, et leurs déclarations ravivent les regains d’intérêt pour cette guerre qui ne laisse personne d’indifférent.
Enfin, le traitement médiatique d’un évènement est facilité par la possibilité de simplifier son exposé. C’est ainsi que l’apparition de personnalités charismatiques, et surtout archétypales permet de faciliter la description des faits, de marquer les esprits et de retenir l’intérêt.
Après l’invasion en Ukraine, l’image de certains personnages connus a diamétralement changé : Vladimir Poutine est passé de stratège froid et calculateur à dictateur septuagénaire envahisseur impavide cloitré au Kremlin et accueillant ses invités placés à l’autre extrémité d’une table glaciale de six mètres, le président Joe Biden n’est plus le vieillard désorienté chutant dans les escaliers mais un leader ferme face à l’agresseur. Ce changement d’images se constate aussi pour le Premier ministre britannique Boris Johnson, Dimitri Medvedev ou Ursula Von der Leyen. Et dans une moindre mesure pour le Président Emmanuel Macron, le dirigeant chinois Xi Jinping, ou le chancelier allemand Olaf Scholz.
Le conflit a aussi révélé des personnalités marquantes :
- Evgueni Prigojine, l’ambitieux patron sans scrupule de la milice Wagner s’illustrant par sa recherche de combattants « char à canon » jusqu’en prison ;
- Ramzan Kadydrov, la « brute » tchétchène djihadiste qui joue à la guerre avec sa milice privée adepte de Tik-tok ;
- Alexandre Loukachenko, l’ambigu Président Biélorusse qui soutient son grand voisin russe en prenant soin – pour l’instant – de ne pas trop s’engager…
Mais c’est avant tout la personnalité de Volodymyr Zelensky qui se détache et s’impose dans ce conflit. Cet ancien acteur comique et one-man-show s’est coulé dans le rôle d’un dirigeant aimant la résistance de son pays agressé par un voisin puissant, à la manière d’un Churchill ou d’un Clémenceau.
Ses vidéos quotidiennes, ses visites au front, ses tenues militaires sportives et ses discours habilement rédigés ne sont que les signes les plus visibles de son action médiatique majeure pour construire l’unité de son pays, obtenir le soutien international et faire que le conflit ne sombre pas dans l’oubli.
Toutes ces raisons expliquent les 12 000 journalistes accrédités depuis le début du conflit, dont 8 tués, selon un décompte de Reporters sans frontières pour la première année du conflit. Elles expliquent également la couverture médiatique que nous observons dans cette étude.
Dans un conflit qui n’a cessé de déjouer les pronostics, il est difficile de se livrer à la moindre prospective sérieuse. Toutefois, nous avons identifié des facteurs permettant de penser que si le traitement médiatique du conflit va tendanciellement diminuer, il est probable qu’il se maintienne à un niveau élevé par rapport à d’autres sujets récurrents.
De plus, ces facteurs expliquent la facilité avec laquelle la guerre en Ukraine peut revenir à tout moment au cœur des préoccupations médiatiques. Il peut suffire d’un discours de Poutine ou Zelensky, d’une offensive réussie de l’un ou l’autre des camps, ou d’une frappe meurtrière.
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Méthodologie : étude réalisée à partir d’un échantillon de 3 000 titres de la presse française et sites du web éditorial ainsi que 410 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 500 programmes différents pour 2 400 heures par jour indexés en temps réel). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.
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A propos de l’Institut Action Résilience
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A travers ses prises de position, ses publications et évènements, l’objectif de l’Institut est de participer à l’amélioration des capacités de résilience de la société Française face à la violence politique des extrêmes.
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