10 ans de traitement médiatique du climat et des événements météo extrêmes

Bannière 10 ans de traitement médiatique du climat et des événements météo extrêmes

Paris, octobre 2023. Canicules, dômes de chaleur, records de chaleur, incendies, sécheresse, fonte des glaces, mais aussi tempêtes, inondations… Les événements météo extrêmes s’accélèrent et semblent rythmer nos vies ces dernières années. 

Comment cette réalité climatique et ses menaces se traduisent-elles dans les médias ? Quel lien médiatique entre ces événements et le dérèglement climatique ? Et quelle est son évolution ? Un changement est-il visible depuis les prises de conscience de l’été 2022 et la série de chartes adoptées par de nombreux médias dans la foulée ?

Pour répondre à ces questions, Tagaday, 1ère plateforme de veille médias, a mesuré depuis 2013 la visibilité médiatique du climat et des événements météo extrêmes dans 5 400 programmes d’information diffusés par 410 chaînes de télé et de radio, et dans une sélection de 3 000 publications de presse écrite, imprimée et en ligne.

Plus de 11 millions de contenus médiatiques depuis 2013

+ de 11 millions. C’est le nombre d’articles ou sujets consacrés par les médias Français au climat et aux événements météo extrêmes ces 10 dernières années, soit 1 contenu médiatique sur 25 par rapport à l’ensemble de la production journalistique.  

Ce sont les médias audiovisuels qui parlent le plus de ces sujets (1 contenu sur 16), devant les médias en ligne (1 sur 25) et enfin la presse écrite (1 sur 50).

Une médiatisation des enjeux climatiques qui n’a cessé de croître de manière continue depuis 10 ans, passant de 22 000 contenus par mois en moyenne en 2013 à plus de 150 000 en 2023, jusqu’à atteindre son faîte au mois d’août 2022. Alors que la France faisait face au 2ème été le plus chaud de son histoire, plus de 261 000 contenus médiatiques (+ 8 400/jour en moyenne) ont été consacrés au climat.

Outre ce pic important de parutions, d’autres événements ont rencontré un écho médiatique durant la période analysée, avec notamment :

  • – La présentation par l’ex-ministre Nicolas Hulot du Plan Climat en septembre 2017,
  • – la publication du rapport spécial du GIEC sur le réchauffement planétaire de 1,5°C en octobre 2018,
  • – la vague caniculaire qui a touché l’Europe en juillet 2019,
  • – de nouveaux records de chaleur en août 2020, 3ème mois d’août le plus chaud de l’histoire française,
  • – l’accord du G20 sur le maintien de l’objectif de l’accord de Paris de maintenir le réchauffement « bien en deçà » de + 2 °C en octobre 2021
  • – la canicule tardive d’août 2023 jugée remarquable.

 

Enfin, en 2023, 21% des contenus évoquant les événements météo extrêmes les associent au dérèglement climatique. Une part devenue significative par rapport à 2013 par exemple, où 6% seulement des contenus médiatiques mettaient ce lien à jour.

Une médiatisation croissante des conséquences du réchauffement qui se lit également dans l’augmentation de la visibilité médiatique du GIEC :  159 000 contenus ont traité spécifiquement du GIEC sur 10 ans dont 71 % les 3 dernières années.

Quel poids médiatique pour les principaux événements climatiques extrêmes ?

Depuis 2013, les sujets traitant de climat sont logiquement portés par les événements météos extrêmes les plus immédiatement visibles, en particulier les tempêtes (20% des contenus traitant de climat et d’événements extrêmes), les inondations (15%), les sécheresses (10%) et les canicules (10%).

L’année 2023 aura quant à elle été médiatiquement marquée par les sécheresses (230 453 contenus – 17% des contenus traitant de climat et d’événements extrêmes), les épisodes caniculaires successifs (191 573 contenus, 14% des contenus traitant de climat), les tempêtes (179 673 contenus, 13% des contenus traitant de climat) ou encore les incendies et mégafeux (134 785 contenus, 10% des contenus traitant de climat).

A noter, la couverture médiatique du mois de septembre a été naturellement marquée par les inondations meurtrières qui ont notamment ravagées la Lybie, la Grèce, la Turquie, le Brésil ou encore les inondations massives qui ont placé New-York en état d’urgence (28 417 contenus, soit + 940 contenus/jour)

Enfin, des sujets qui peuvent sembler plus lointains comme la fonte des glaces (9 050 contenus en 2023) ou encore les canicules marines (2 710 contenus en 2023) restent encore pour l’instant peu traités.

Plus de 11 millions de contenus médiatiques depuis 2013

Poids médiatique pour les principaux événements climatiques extrêmes

Méthodologie : étude établie du 1er janvier 2013 au 30 septembre 2023 par Tagaday, plateforme n°1 des médias français, sur la base de l’analyse de 5 400 programmes d’information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2 400 heures quotidiennes) et d’une sélection de 3 000 publications de presse écrite (titres de la presse imprimée et sites web éditoriaux). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

A propos de Aday

Aday indexe et archive en continu toute la presse écrite, Web ou papier, la télévision et la radio. La plateforme Tagaday analyse et restitue à une clientèle de décideurs et de communicants les contenus pertinents et toutes les retombées médias de leurs alertes : veille de crise, de la concurrence, de la réputation…  Revues de presse, panoramas et bilans, analyses quanti et quali, recherches d’archives : tous les services Tagaday rémunèrent les éditeurs par un prélèvement à la source s’appuyant sur un marquage numérique traçant chaque contenu et chaque usage de chaque client.

Avec toute l’intelligence artificielle nécessaire et ce qu’il faut d’esprit, Tagaday sert le marché de la veille et de l’analyse des médias avec une précision et une rapidité inégalées.

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